Cousinade : terme nouveau désignant selon Wikipédia,
un rassemblement de personnes ayant en commun un ou plusieurs ancêtres, plus
ou moins éloignés, parfois de plusieurs générations. Ces rassemblements, toujours
festifs, peuvent être organisés dans des cadres aussi différents que des restaurants,
des salles des fêtes, voire des villages. Ces cousinades peuvent rassembler
quelques personnes ou quelques centaines, parfois plus de mille. Les cousinades
sont associées de près à l'engouement pour la généalogie.
Qui est cousin? Qui est parent?: le terme «cousin» dans ce texte doit être pris dans le sens le plus large de tout parent, c'est à dire les grands-parents, les oncles, les tantes, les cousins et cousines de tout rang et générations. Pour avoir une idée de ce que sont les liens
de parenté, un tableau
peut être consulté.
Dans son Traité de généalogie, René Jetté, démographe. historien et généalogiste, écrit que «...dès que deux personnes ont un ascendant commun à quelque génération que ce soit, elles ont un lien de parenté » et «...il est pratiquement impossible qu'un Nord-Américain d'ascendance franco-québecoise et vivant à la fin du XXième siècle ne descende pas de l'un ou l'autre de ces six couples »(pp.188 ss). Les couples auquels il fait référence, identifiés* comme ayant en 1730 le plus grand nombre de descendants sont:
• Jean Guyon et Mathurine Robin, 2150 descendants
• Zacharie Cloutier et Sainte Dupont, 2090
• Jacques Archambault et Francoise Tourault, 1825
• Marin Boucher et Julienne Baril et seconde conjointe, Perrine Mallet,
1454
• Noel Langlois et Francoise Grenier, 1388
• Abraham Martin et Marguerite Langlois, 1363
Si un Dion du début du XXI ième siècle (descendant de Jean Guyon) a un ou plusieurs ascendants parmi ces couples, il est, en théorie, parent avec un grand nombre
de Nord-Américains. Et vu qu'en réalité, il a des ascendants (comme
c'est le cas pour une large part de la population d'ascendance
franco-québecoise) parmi non seulement six couples,
mais parmi près d'environ un millier de couples d'ancêtres, il est inévitable qu'il a un grand
nombre d'ascendants communs avec un pourcentage important de cette population.
Plus il y aura de filiations identifiées et plus il y aura de familles constituées, plus il sera possible d'aller plus loin que la théorie et de faire la démonstration (si c'est toujours nécessaire) qu'un fort pourcentage de Nord-Américains d'ascendance
franco-québecoise et vivants au début du XXI ième siècle sont effectivement parents d'un fort pourcentage de Nord-Américains d'ascendance
franco-québecoise.
A suivre...